Baywatch est à l’affiche depuis le 25 mai 2017.
Mitch Buchannon, un sauveteur sur la plage Baywatch, prend son métier à cœur. Ce n’est pas que de surveiller la plage, c’est aussi de résoudre des crimes. Chaque année, l’équipe de sauveteurs de Baywatch recrute une nouvelle recrue. Cette fois-ci, c’est bien différent puisqu’il y a trois postes d’ouverts. Mitch devrait faire confiance à Matt Brody, l’une des nouvelles recrues, pour sauver la plage d’un grand crime.
Si je faisais une critique en anglais, j’aurais tellement de jeux de mots à faire sur ce film… Comme : « That movie didn’t Rock », « The story was flat, but it was very bouncy », etc. Mais bon, ces jeux de mots ne fonctionnent pas trop en français. C’est moche, je n’ai pas vu le film en 3DD… oups s’cusez-moi!
Plus sérieusement. Bien que je n’espérais pas grand-chose de ce film, je m’attendais à un film un tantinet plus drôle. Évidemment, l’humour est un peu présent, mais ça reste autour des blagues de pénis et de seins. Il ne fallait pas tellement s’attendre à plus que ça.
Dès les premières minutes, la scène d’ouverture donne le ton du film… c’est avec une grande légèreté et beaucoup de moments ridicules que les cinq ou dix premières minutes commencent. Par la suite, j’ai trouvé que le ton du film était très oscillant. C’est une comédie d’action qui essaie de prendre trop au sérieux. C’est peut-être pour ça qu’il manque gravement d’humour dans ce film.
Outre les blagues de sexe, les personnages s’amusent énormément avec la culture populaire. Par exemple (dans l’ouverture), Mitch sauve une personne et celle-ci lui demande s’il est Batman. Ou encore, Mitch appelle souvent Matt par des noms de Boy Bands ou d’artiste pop (N Sync, Justin Bieber, etc.). C’est justement ce genre d’humour que j’aurais aimé avoir plus souvent dans ce film. Sinon, j’ai vraiment apprécié l’autodérision qu’ils ont. Les personnages sont comme conscients qu’ils appartiennent à l’univers de Baywatch. Je m’explique. Un des personnages se demande souvent pourquoi telle fille est toujours au ralenti afin de voir ses cheveux voler au vent et de voir leurs seins rebondir dans son maillot de bain.
Mise à part de ça, le scénario ne vole pas très haut et l’histoire est assez légère et très ridicule. Mais, ça reste quand même divertissant bien qu’il y ait des films bien meilleurs que ça. Tout comme le scénario, les effets spéciaux ne sont pas de grand niveau. L’histoire reste qu’un contexte afin de mettre de l’avant les pectoraux et les muscles de Dwayne Johnson et de Zac Efron et pour montrer de jolies demoiselles en Speedo comme Kelly Rohrbach et Alexandra Daddario.
Je crois que ma plus grande déception de ce film, c’est que le générique d’ouverture gâche les deux gros caméos du film. Nenon, je ne parle pas des seins de Pamela Anderson, même si elle est présente avec David Hasselhoff dont les deux ont fait partie de la distribution originale de Baywatch. Ce qui fait que tout le long du film, je me demandais comment ils allaient les intégrer à l’histoire. L’apparition de Hasselhoff est assez amusante, et celle de Anderson est assez courte et décevante.
Bref, j’ai quand même apprécié ce film puisque j’ai été diverti pendant 2 h. Il ne faut pas s’attendre à autre chose que des blagues de seins et de pénis. Est-ce que le film vaut la peine d’aller le voir au cinéma? Je ne sais pas trop. Si vous voulez absolument le voir, attendez les mardis soir qui sont moins chers.
Baywatch
- Réalisation : Seth Gordon
- Scénario : Damian Shannon, Mark Swift, Jay Scherick, David Ronn, Thomas Lennon, Robert Ben Garant
- Interprètes : Dwayne Johnson, Zac Efron, Alexandra Daddario, Kelly Rohrbach, Jon Bass, Ilfenesh Hadera, Priyanka Chopra
- Action, Comédie
- États-Unis
- 119 min
- Anglais (aussi, en français)
- http://www.thebaywatchmovie.com/
- 25 mai 2017