[Critique Film] Moi, Frankenstein

Frankenstein est un des personnages les plus populaires liés à création de la vie. Son personnage a été repris pas loin d’une quarantaine de fois au cinéma seulement, depuis sa première apparition au grand écran en 1910. Tous inspiré de l’œuvre de Mary Shelley de 1818. Que nous prépare le scripteur de la quadrilogie des Underworld pour celui-ci?

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I-FrankensteinLe Dr Viktor Frankenstein décide d’étudier la création de la vie et espère un jour pouvoir la créer, ce qu’il fit. Cependant, n’était pas satisfait du « monstre » qu’il a créé il décide de le tuer. Malheureusement pour Frankenstein le monstre a survécu et a décidé de se venger : une vie pour une vie, il tua donc sa femme. Frankenstein fou de rage, poursuivi le monstre jusque dans les coins les plus reculés de la terre, mais mourût de froid dans la neige. Le monstre décida d’enterrer Frankenstein dans son cimetière familial, il méritait au moins ça. Puis il fut attaqué par des démons et s’engagea un combat entre eux et lui jusqu’à l’arrivée de gargouilles qui ne fit ni une ni deux de ces démons. Ramener au repère des gargouilles, le monstre (Frankenstein, surnommé ainsi par les démons, car il était le « fils » de Viktor Frankenstein) fit la connaissance de Leonore qui est la reine des gargouilles et lui expliqua qu’il existait une guerre entre les gargouilles et les démons pour protéger le monde des humains et que son aide serait très précieuse à leur cause, mais Frankenstein en décida autrement, il en avait que faire de cette guerre qui ne le concernait pas et partie donc dans l’espoir de ne plus jamais entendre parler des gargouilles et des démons. Mais les démons ont fini par trouver où il se cachait et décida qu’il était temps qu’il passe de proie à chasseur.

Moi, Frankenstein est un film que j’attendais avec beaucoup d’impatience pour deux raisons : 1 — c’est Frankenstein! et 2 — le film a été coécrit par Stuart Beattie et Kevin Grevioux qui est à l’origine de la quadrilogie des Underworld. Et je n’allais pas être déçu. Reprenant les éléments qui avait fonctionné avec ses précédents films, on nous transporte directement dans l’action et nous en apprenons plus sur le personnage de Frankenstein, sur la guerre entre les gargouilles et les démons et sur comment le Dr Frankenstein a réussi à déjouer la vie tout au long du film et laisser quelques intrigues et certains développements sans réponses pour laisser place à une éventuelle trilogie, du moins c’est l’impression que j’ai eue.

Les effets spéciaux sont très réussis. La transformation des gargouilles et des démons se fait avec une fluidité impressionnante. Les décors et costumes nous rappellent l’époque victorienne ce qui rend les personnages plus crédibles. J’ai vu le film en 3D et je dois dire que j’ai bien apprécié l’expérience, les effets de profondeur sont présents tout au long du film et ils sont très bien générés. Les combats aériens sont tous simplement sublimes en 3D.

Moi, Frankenstein comporte beaucoup de scènes d’actions, mais aussi quelques légères histoires d’amour, rien de grandiose, mais très bien apporter sans tomber dans l’excès. Quoi, les gargouilles aussi ont le droit au bonheur. Il ne dure que 92 minutes et chaque scène a son importance, pas de superflu et pas de manque (excluant celles omises volontairement pour laisser place à d’autres itérations comme je mentionnais en début de critique).

Moi, Frankenstein est définitivement un film à voir sur un grand écran et du son plein les oreilles, vous ne le regretterez pas.

Seule petite déception, mais vraiment très minime et aussi a titre très personnel : étant donné que Bill Nighy et Kevin Grevioux font partie de la distribution et qu’ils étaient aussi de la distribution des Underworld, j’aurais aimé un petit camée de leurs personnages plutôt que de nouveau, mais c’est vraiment à titre personnel et n’enlève en rien à la qualité et à l’ambiance du film qui est distinct des Underworld.

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Fiche technique

  • Titre français et original : I, Frankenstein
  • Titre québécois : Moi, Frankenstein
  • Réalisation : Stuart Beattie
  • Scénario : Stuart Beattie, d’après une histoire de Stuart Beattie et Kevin Grevioux basée sur le comics I, Frankenstein de Kevin Grevioux
  • Direction artistique : Michelle McGahey
  • Décors : Brian Edmonds
  • Costumes : Cappi Ireland
  • Photographie : Ross Emery
  • Montage : Marcus D’Arcy
  • Musique : Johnny Klimek et Reinhold Heil
  • Production : Gary Lucchesi, Andrew Mason, Tom Rosenberg et Richard S. Wright
  • Sociétés de production : Lakeshore Entertainment et Hopscotch Features
  • Société de distribution : Lions Gate Film, Metropolitan Filmexport
  • Budget : 68 000 000 de dollars
  • Pays d’origine : Australie, États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur – 2,35 : 1 — 35 mm
  • Genre : fantastique
  • Durée : 92 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis, Canada : 24 janvier 2014 — Belgique, France, Suisse romande : 29 janvier 2014 — Australie : 27 février 2014

Distribution

  • Aaron Eckhart (V. F. : Éric Herson-Macarel) : Adam Frankenstein
  • Yvonne Strahovski (V. F. : Laura Blanc) : Terra Wade
  • Bill Nighy (V. F. : Georges Claisse) : Charles Wessex/Prince Naberius
  • Miranda Otto (V. F. : Barbara Tissier) : Leonore
  • Jai Courtney (V. F. : Axel Kiener) : Gideon
  • Caitlin Stasey (en) (V. F. : Véronique Volta) : Keziah
  • Steve Mouzakis (en) (V. F. : Fabien Jacquelin) : Helek
  • Aden Young (en) (V. F. : Raphaël Cohen) : Dr Victor Frankenstein
  • Deniz Akdeniz (en) : Barachel
  • Virginie Le Brun (en) : Elizabeth Frankenstein
  • Kevin Grevioux (en) : Dekar
  • Nicholas Bell (V. F. : Gérard Darier) : Carl Avery
  • Goran D. Kleut : Rekem
  • Chris Pang : Levi
  • Samantha Reed : Eve
  • Socratis Otto (V. F. : Alexandre Gillet) : Zuriel
  • Mahesh Jadu (V. F. : Jérémie Covillault) : Ophir
  • Diezel Ramos