Point Break est à l’affiche à partir du 25 décembre 2015.
Johnny Utah est un ex-champion de sport extrême (motocross). Il y a sept ans, son meilleur ami est mort lors d’un parcours extrême en montagne à motocross. Johnny est maintenant à l’académie pour devenir un agent du FBI. [Attendez, c’est quoi le lien entre le motocross et le FBI ? Il n’y en a pas vraiment et ce n’est pas réellement expliqué dans le film, à part que Johnny voulait une vie plus stable, mais avec de l’action.] Un groupe de voleurs commettent des crimes en faisant des sports extrêmes. Johnny émet une hypothèse à propos de laquelle les voleurs ne font pas les crimes pour l’argent, mais pour accomplir un exploit inhumain… réussir le The Ozaki Eight, huit épreuves selon les éléments de la nature. C’est alors que Johnny est habilité en tant qu’agent du FBI pour infiltrer le gang criminel.
En commençant, je dois dire que je ne savais pas que Point Break était un genre de remake du film de 1991. J’avais vu la bande-annonce (2015) et le film semblait pas mal intéressant. C’est-à-dire, un film d’action avec des cascades de fou style sport extrême.
Cependant quand j’ai vu le film, j’ai été assez déçu du résultat. Il faut dire que le film se cherche. Je ne sais pas si le thème du film est une histoire policière ou un film de sport extrême. Pourquoi ? C’est bien simple, le film commence avec le sport (genre 10 minutes). Par la suite, on redécouvre Johnny au FBI (environ 10 minutes). Après, on a un long, mais très long moment avec seulement du sport (mais agréable) et finalement, vers les trois quarts du film, on retourne vers le film policier où Johnny tente d’arrêter les criminels sportifs. Selon moi, le film aurait pu être seulement sur le sport extrême, et ça m’en aurait mis plein la vue. Mais, ce n’est pas exactement le cas… Ce que je trouve dommage, c’est que la mission d’infiltration de Johnny ne m’a pas paru en être une. On dirait qu’il se payait du bon temps aux frais de l’État. Je n’ai pas réellement senti que Johnny devait faire attention à sa couverture. Et quand il s’est fait démasquer, je n’ai pas senti que le scénario avait plus de suspense. L’intensité de l’histoire policière est presque nulle comparée aux scènes de sports extrêmes.
Le film a de longs moments pour nous montrer l’extravagance de la vie des gens riches qui font la fête et qui financent des athlètes de sports. Des fêtes, des gros plans sur les fesses des filles et sur les abdos des gars en pleine forme et du gros luxe, ce sont des éléments qui n’ajoutent pas vraiment à la richesse d’un film et ça aurait pu réduire la durée du film.
Néanmoins, il y a de magnifiques scènes à couper le souffle. Bien que certaines d’entre elles m’ont fait décrocher puisque la postproduction se faisait sentir. Il y a des effets visuels épatants, mais aussi, il y en a qui sont mal intégrés. Par exemple, il y a des éléments de l’arrière-plan qui m’ont paru faux comme des montagnes. De plus à certains moments, la neige et la roche qui revolent semblaient ajouter et garrocher à la face du spectateur avec les effets de 3D (invasif).
Bref, Point Break n’est pas un mauvais film, bien que j’ai été déçu par le scénario puisque ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. L’histoire est trop souvent prévisible, mais ce ne l’est pas assez pour me faire sortir de l’expérience cinématographique. Il y a quelques scènes à couper le souffle, c’est l’une des raisons d’aller le voir sur grand écran, mais attention, ce n’est pas toujours parfait visuellement. Point Break est quand même un film divertissant, par contre, ça ne plaira pas à tous.
[youtube id= »ncvFAm4kYCo » width= »1920″ height= »1080″ autoplay= »no » api_params= » » class= » »]
Point Break
- Réalisation : Ericson Core
- Scénario : Kurt Wimmer
- Interprètes : Édgar Ramírez, Luke Bracey, Teresa Palmer, Delroy Lindo, Ray Winstone
- Policier, Sport extrême
- Chine, États-Unis
- 2015
- 113 min
- Anglais (aussi en français)
- com
- Vendredi 25 décembre 2015