Lorsque nous parlons de Team 17, la première franchise à laquelle on pense est inévitablement celle des Worms. Depuis 1995, ils sont passés maîtres dans l’art de la guerre de vers de terre. Le 10 octobre dernier, ils nous présentaient la dernière mouture de la franchise : Worms – Révolution.
Le succès mitigé des versions 3D de Worms a peut-être fait changer d’avis le studio qui, pour celui-ci, a opté pour le 2.5D avec un nouveau moteur graphique. Je m’explique : nous bataillons sur un plan 2D mais le décor en arrière-plan donne un effet de profondeur ce qui nous laisse croire que nous sommes dans un environnement 3D. Les effets visuels sont très réussis et les explosions peuvent être spectaculaires (Holy Bomb). Cependant, il semble y avoir quelques bogues de collision avec le décor et les missiles lancés : notre indicateur d’angle/force devient rouge lorsque le tir est dangereux pour nous, bonne chose vous allez me dire, mais il m’est arrivé d’être « ok » selon leur dire et de me lancer ledit missile en pleine poire. C’est plutôt rare, mais très frustrant lorsque vous êtes en train de gagner la partie.
Il nous est possible aussi d’interagir avec l’environnement; faire exploser des briquets et des bouteilles d’eau; déplacer des objets grâce à la télékinésie; ce qui peut devenir très pratique lors de vos combats.
La plupart des armes sont les mêmes que dans les opus précédents : le bazooka, la corde, le Uzi, la « Holy Bomb » et plusieurs autres. Quelques nouveautés qui seront plaire aux plus barbares d’entre vous dont Bobby … je vais vous laisser deviner la suite.
Le jeu est en français à l’exception de tout ce qui est parlé, je trouve ça un peu dommage, car pour avoir joué certaines versions sur PC, certaines des répliques françaises étaient délicieuses. Cependant, les « Traitors ! », « Oh Dear ! » ou « Do something » pour ne nommer que ceux-là, rendent le jeu tout aussi divertissant.
Le mode solo comprend quatre mondes, dont un tutoriel (le premier) qui est un peu long, surtout si vous avez déjà joué à un Worms. Pour ceux commence, il est très complet et vous permettra de comprendre l’art de la guerre de vers. Chaque monde est divisé en huit tableaux tout aussi diversifiés les uns que les autres. Pour ce faire, vous aurez droit à quatre vers avec des habiletés différentes : le soldat, qui suit les caractéristiques auxquelles nous sommes habitués. Le scout, qui est capable de se déplacer et de sauter plus rapidement et plus haut que les autres, mais qui a une attaque moins puissante. Le scientifique, qui peut produire de meilleures armes et équipement et qui permet à chaque vers de récupérer des points de vie lorsque leur tour arrive et finalement, les « lourds » qui se déplacent lentement, mais on des attaques plus puissantes et ont une défense accrue.
Ce mode devient rapidement répétitif, mais offre un niveau de difficulté différent à chaque tableau que vous faites, même si vous le recommencez, car tout dépendant quels vers vous réussissez à tuer en premier, vous aurez plus ou moins de difficulté à terminer le tableau.
Le jeu prend tout son sens lorsque nous jouons contre un adversaire « humain ». Que ce soit en ligne, si vous réussissez à trouver une partie (j’ai essayé à quelques reprises, mais j’ai trouvé un adversaire seulement une fois) ou bien en mode duel local, le plaisir d’entendre les bonnes ou mauvaises réactions de son adversaire vaut amplement le prix du jeu. Il vous est alors possible de jouer en « match à mort », « forts » ou bien « classique » mais il n’y a pas de grosses différences entre chaque mode surtout que vous pouvez ajuster les options par la suite.
Finalement, Team 17 ont su répondre à l’attente que j’avais envers le jeu et je ne suis aucunement dépaysé de jouer à Revolution.
Note finale – Solo : 7.5/10
Note finale – Multijoueurs : 8.5/10
Points forts
- Diversité des vers
- Graphisme « 2012 »
- Interaction avec l’environnement
Points faibles
- Mode solo limité
- Quelques bogues de collision
- Audio « parlé » anglais