Valerian and the City of a Thousand Planets a été présenté le 19 juillet 2017 dans le cadre du festival Fantasia. Néanmoins, si vous avez raté la présentation, le film sera en salle à partir de ce vendredi (21 juillet).
En 2740, deux agents spatio-temporels du gouvernement, Valerian et Laureline, accomplissent des missions aux quatre coins de la galaxie. L’une de leurs missions est de récupérer un objet bien spécial chez un vendeur clandestin. Quel est cet objet? En même temps, Alpha, la cité des mille planètes, a de gros ennuis. Le cœur de cette planète, aux 8000 espèces intergalactiques, a une menace radioactive. Quel est le lien entre l’objet que Valerian et Laureline ont récupéré et la planète Alpha?
Valérian et la Cité des mille planètes est tiré de la bande dessinée Valérian and Laureline de Pierre Christin et de Jean-Claude Mézières que je n’ai malheureusement jamais lu. Luc Besson (Le Cinquième Élément) adapte cette bande dessinée au grand écran.
Le film commence en nous présentant l’évolution de la conquête spatiale entre 1975 et 2150 avec la chanson Space Oddity de David Bowie. On peut y voir que les êtres humains ne se sont pas qu’alliés, mais aussi avec le reste de l’univers afin de construire un gouvernement central et la fameuse planète Alpha. C’était bien de nous présenter cette progression temporelle afin de mieux comprendre le contexte politique de 2700. Par la suite, on rentre dans le cœur du scénario avec Valerian et Laureline. Le scénario propose une histoire assez intéressante, même si le rythme est inégal. Je dois dire que vers les trois quarts du film, j’ai trouvé que ça commençait à s’étirer et j’y ai un peu perdu de l’intérêt.
Au moins, le film Valérian et la Cité des mille planètes est très riche visuellement. Les environnements peuvent rappeler Le Cinquième Élément, Star Wars, Guardians of the Galaxy, Mass Effect, Avatar, etc. Bref, c’est de la très jolie science-fiction même si on s’entend que c’est que du CGI. Par exemple un des environnements que j’ai particulièrement aimés, c’est le gigantesque marché (au début du film). C’est un mélange entre un univers parallèle et de la réalité augmentée. Sinon, Alpha a des environnements très variés, ce qui enrichit encore plus la diversité de ce film. En plus d’être beau à voir, ça donne un aspect grandement intéressant pour l’action de cette scène. Cependant, la 3D n’aide pas la beauté du film, elle lui nuit. Par moment, comme c’est le cas de plusieurs films, ça ajoute des flous inutiles. En même temps, c’est peut-être le projecteur du Cinéplex Quartier Latin qui est mal calibré et mal ajusté (par exemple, certains sous-titres étaient coupés).
Il m’est dur d’évaluer la performance des acteurs puisque le visionnement que j’ai vu n’a pas présenté la version originale anglaise. Donc, je l’ai vu avec un doublage français de France. C’est dommage que ce ne soit pas un français international! Le doublage n’est pas si mauvais. Mais, on perd dans la qualité des dialogues et des potentielles blagues. Dane DeHaan qui incarne Valerian m’a semblé ne pas être le bon acteur pour le rôle. En faisant ma recherche, je m’aperçois que Valerian ressemble plus à un playboy à la Bruce Way ou à la James Bond. Ou bien, il semble plus mature dans les BD. Pour ce qui est de l’apparition de Rihana, elle fait un beau numéro de danse. Par contre, je ne trouve pas que sa présence ajoute beaucoup à l’histoire.
Bref, Valérian et la Cité des mille planètes est un bon film de science-fiction qui vaut la peine d’être vu en 2D! Luc Besson nous fait voyager encore une fois dans des univers du fin fond de l’espace et du futur.
Valerian and the City of a Thousand Planets
- Titre original : Valérian et la Cité des mille planètes
- Réalisation : Luc Besson
- Scénario : Luc Besson
- Interprètes : Dane DeHaan, Cara Delevingne, Elizabeth Debicki, Ethan Hawke, John Goodman, Clive Owen, Rihanna, Mathieu Kassovitz
- Science-fiction
- France
- 137 min
- Anglais
- http://www.fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/898
- http://valerianmovie.com/