Gold sera à l’affiche le 27 janvier 2017.
Kenny Wells n’est pas un homme d’affaires super chanceux. Même s’il a repris la compagnie de son père et de son grand-père, il ne réussit pas tellement en affaire. Mais c’est un grand rêveur et il est prêt à tout afin de toucher le gros lot en or. Pour y arriver, il s’associe avec le géologue Michael Acosta. Ensemble, ils découvriront un filon d’or dans la jungle d’Indonésie.
Inspiré par des faits qui se sont produits dans les années fin 80 et début 90, Gold tente de nous plonger dans la folle aventure des prospecteurs d’or. J’ai bien dit « tenter » puisque le film n’est pas tant sur la recherche d’or, mais bien sur les hauts et les bas de ce métier où il faut trouver des fonds pour faire ces explorations. Il faut travailler fort pour, des fois, n’arriver à aucun résultat. C’est ce que le père de Kenny lui dit. Par la suite, le film raconte les mésaventures de Kenny Wells quand il a trouvé un filon d’or.
À certains égards, je trouve que Gold a quelques similitudes avec The Founder. C’est plus dans le sens où les deux personnages ont les mêmes traits de personnalité comme l’ambition de s’enrichir et de réaliser leurs rêves, le côté malhonnête qu’ils ont, etc. Ils sont toujours prêts à aider pour s’enrichir et voler le succès des autres. Dans le cas de Gold, c’est Kenny qui se fait avoir tandis que The Founder, c’est Ray qui est le requin dans l’histoire. Néanmoins, The Founder réussit beaucoup mieux avec son scénario. Gold a beaucoup de faiblesse au niveau du scénario.
L’histoire de Gold se déroule très lentement, ce qui crée plusieurs longueurs dans le scénario. En plus, l’histoire est comme des montagnes russes qui se répètent. J’ai vraiment eu l’impression qu’il y a eu une duplication puisqu’à deux moments, c’est la fête et la folie de la découverte de l’or et tout d’un coup, il n’y a plus rien. Et c’est sans compter que toutes les scènes où le personnage de Matthew McConaughey a un verre de whiskey (souvent des placements de produit) en main et sa cigarette, qui rajoute à cette impression de déjà vu tout au long du film.
Je crois que l’aspect que j’ai le plus apprécié de ce film, c’est la dualité entre la « vie réelle » (un travail ordinaire) et la vie d’un pelleteux de nuages à la recherche d’or. Ce moment arrive lorsque la conjointe de Kenny lui met dans la face et le quitte. Pour elle, ce que Kenny fait n’est pas un travail pour payer les factures et vivre normalement. Pour Kenny, cette ambition de trouver de l’or est si forte qu’il est prêt à tout pour y arriver comme vendre les bijoux de sa femme pour prendre un billet d’avoir (parallèlement au film The Founder où le personnage réhypothèque sa maison).
Bref, Gold n’est pas un film exaltant. C’est plutôt un film décevant. Si Kenny dit que trouver de l’or est comme une drogue, le scénario ne réussit pas à transmettre cette excitation et palpitation de la recherche d’or. On se retrouve avec un scénario qui a un rythme inégal et qui ne m’a pas accroché.
Gold
- Réalisation : Stephen Gaghan
- Scénario : Patrick Massett, John Zinman
- Interprètes : Matthew McConaughey, Édgar Ramírez, Bryce Dallas Howard, Corey Stoll, Toby Kebbell, Craig T. Nelson, Bruce Greenwood
- Drame
- États-Unis
- 121 min
- Anglais (aussi, en français)
- http://entractfilms.com/en/catalog/gold/
- 27 janvier 2017