Samedi et dimanche dernier avait lieu la toute première édition du MangAbitibi de Rouyn-Noranda, une convention régional (Abitibi-Témiscamingue) sur l’univers des Mangas.
Un Manga, pour ceux qui ne le savent pas, c’est une bande dessiné japonaise, qui fut popularisé vers la fin du 19e siècle. Manga signifie un « dessin non abouti » ou « image dérisoire », donc un Manga c’est une caricature, et ce style de dessin est utiliser dans plusieurs séries japonaises.
Mais l’univers Manga, aujourd’hui, ne s’arrête plus seulement à la bande dessiné mais aussi aux dessins animés : Dragon Ball Z et Pokémon sont deux séries très populaire, aux jeux de société, etc. Nous les retrouvons aussi dans tous les produits dérivés de ces séries.
De plus en plus populaire en occident, les fans ont commencé à se rassembler pour y échanger, vendre, acheter et même se déguiser en leurs personnages favoris. De cet engouement est né les Nadeshicon, les Otakuthon, les ComicCon (plus concentré sur la bande dessinée américaine) et le MangAbitibi.
MangAbitibi a été créé par Andrew Hébert, lui-même fan de mangas, dans le but de partager et de faire découvrir sa passion au plus grand nombre de personne possible. Pour une première édition M. Hébert est très content du succès que la convention a eu. Une vingtaine de personne étaient sur place lors de mon passage, et à ma grande surprise, une dizaine d’entre eux étaient costumé (la « Costumade » (Cosplay) est une tradition de ces conventions pour s’immerger encore plus dans le mouvement japonais).
Un marchand de Laval, Wasabi Mangas, était sur place pour y proposer une grande panoplie de livre, de Evangelion à Zelda, en passant par Assassin’s Creed; des figurines à l’effigie des personnages des dessins animés; des chapeaux en feutre de Angry Birds et même des coussins. Les amateurs de jeux vidéo pouvaient même jouer à une édition de Marvel vs Capcom.
Sur place, il y avait aussi la librairie locale Au boulon d’ancrage qui était là aussi pour promouvoir le manga, mais aussi les Gakans, les Émakis et les Kamishibaï. Ce dernier, signifiant « théâtre d’images », est de plus en plus utilisé afin d’aider l’apprentissage de la lecture aux enfants. En collaboration avec les commissions scolaire de la région, la librairie aide les jeunes à apprendre à lire avec des images, comme nos ancêtres le faisaient avant l’apparition de l’écriture.
M. Hébert m’a fait part de son désir de répéter l’expérience l’an prochain. Avec le succès de cette année, nul doute que l’an prochain sera encore plus populaire.